Serge Ruffato Biographie 

Serge RUFFATO est Sculpteur-lithographe.

Après une première carrière dans l’industrie high-tech et influencé par sa femme, artiste elle-aussi, Serge se tourne vers la sculpture puis plus tard, la Lithographie.

Son matériau de prédilection est le métal, nostalgie de sa première carrière. Il travaille l’acier, l’acier corten, l’acier inoxydable, l’acier galvanisé. Il utilise des profilés standard, des tubes, des plaques de tôles, des poutres ; le plaisir de travailler le matériau… et puis tout récemment la fonderie de bronze.

En 2005, il crée l’Atelier l’Abeille – Lithographie/Sculpture, récupère deux presses Lithographique, une centaine de pierre et se lance dans l’impression du travail de sa femme.

Serge expose régulièrement en France.

 

 

 

Pourquoi la sculpture ?

La sculpture est une appropriation physique de notre environnement, une conquête de la réalité du monde. Chaque réalité est perçue de façon personnelle et sensible par l’artiste.

Réaliser et concevoir une sculpture, déployer et transposer son projet, son idée dans une matière permet de réfléchir à l’intérêt même de l’exprimer dans cette matière. La sculpture moderne a rompu avec les traditions du passé. C’est une création autonome dont l’iconographie, les techniques, les matériaux, et les dimensions peuvent varier à l’infini.

L’artiste exigeant ne travaille pas selon des principes obéissant à une loi générale du moindre effort, du moindre détour d’un point à un autre, du moindre sacrifice lorsqu’il s’agit de faire avancer l’œuvre. Il accepte le devenir artistique comme dépendants d’événements imprévisible, sur le modèle de toutes les choses qui nous entourent.

Constituer une œuvre artistique, la maintenir en mouvement, c’est accepter de s’exposer à des raisonnements incertain, à des réflexions inutiles, à des directions prises qui s’avère sans résultats, à tant de gestes qui n’auront peut être servis à rien. Créer, est le propre de l’artiste, où il n’y a pas création l’art n’existe pas.

La production d’un artiste doit être le résultat d’une pensée curieuse. Elle fonctionne comme un système qui trouve sa richesse dans l’acceptation à la fois des principes d’harmonie et de conflits. Pas de procédure définie pour concevoir une sculptureLa sculpture doit être libre, au même titre que l’esprit, elle est la complexité de la vie même.

La sculpture ne montre pas un volume, mais l’espace qu’il occupe.

 

Pourquoi le métal ?

« Avec le métal, tu fais la forme, et tu choisis l’espace ». Ce qui appartient au métal, est le propre de ce siècle ; puissance, structure, mouvement, brutalité, Suspension. Le métal sais allier les contraintes ; plein/vide, ouvert/fermé, positif/négatif, lumineux/obscur, doux/agressif, ordonné/ désordonné.

Le travail du métal permet à l’artiste de produire un geste d’une plus grande liberté, et d’une évidente immédiateté. C’est en toute logique que le métal tient alors la première place dans les possibilités de construction dans l’espace.

Parce qu’il permet à l’artiste de se libérer des conventions contraignantes. Le métal se prête aux exigences de spontanéité et de liberté. Devenir praticien, prendre possession du langage du matériau. Apprendre à voir les choses de l’intérieur, comme si le métal était plus tendre qu’il n’y parait.

Dans le travail du métal, il ya la prévision de la déformation, ou transformation, et c’est là qu’entre en ligne de compte la plastique et la technique complémentaire a la réflexion sur le contenu, et le sens du projet. Se confronter au métal permet à l’artiste de s’approprier ce métal avec sa sensibilité et sa vision. Est-ce que l’expérience vient avant la technique ? Peut être, mais la technique apporte la richesse et la variété des possibilités, ce qui donne un choix infini pour créer des formes. Le questionnement plastique est une des bases, autant que le questionnement technique, il permet la découverte. Il s’agit d’établir son propre dialogue avec la matière, pour servir son propre travail d’artiste. Il faut prendre possession du langage du matériau, le métal est une matière vive, essentiellement vitale. Entre le métal et l’outil, il y a la main de l’homme, entre l’outil et la technique il y a l’idée. La technique est strictement défini, et nous sommes obligé de nous en servir pour créer, elleest un gouffre, elle peut devenir étouffante, il faut savoir aussi savoir s’en détacher. Un échange permanent entre processus de création et technique de réalisation. Curiosité et dextérité manuelle, art qui fait appel à la mémoire des formes, et à l’intelligence de la main.

« Créer est le propre de l’artiste, où il n’y a pas création, l’art n’existe pas… »